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L. aime le cinéma

L. aime le cinéma
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11 mai 2008

Je te dirais bye bye...

Cher lecteur, ce blog est officiellement fermé (ou en tout cas je n'y rajouterais rien). Rendez vous donc sur elleaimelecinema.fr où tout le contenu de ce blog a été déplacé. Alors voila je finis sur des paroles de Ménélik parce que c'est la classe et je tourne la page vers quelque chose de plus... moi. A bientôt... là bas.

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6 mai 2008

Ah bah ouais...

Quoi ? Mais c'est n'importe quoi ici !! On fait la grève du cinéma ou quoi ? En fait, c'est tout simple depuis deux semaines avec EloOO°° on prépare une nouvelle version (new and improved) de ce blog. Plus beau, plus classe, plus clair, un tout petit peu moins violet, un tout petit peu plus moi. Mais créer un nouveau blog, c'est long et parfois de méchantes surprises se cachent là où on s'y attend le moins (rip mon premier thème, snif). Enfin, je suis encore en train de passer tout le contenu d'un blog à l'autre et la bannière n'est pas encore prête (mais elle avance,même si je me demande à quel designer je vais devoir faire un blowjob pour avoir quelque chose qui me plait... de toute façon on n'est jamais mieux servi que par soi-même d'où le temps que ça prend) donc pour ceux qui passeraient encore ici malgré l'absence de nouveauté, prenez votre mal en patience et je vous promets que vous ne serez pas déçus...

22 avril 2008

Les sorties du mercredi 23 avril

Semaine intellectuelle (en bien comme en mal), et c'est tant mieux comme ça. Ca ne fait jamais de mal avant l'arrivée d'Iron Man la semaine prochaine (Wouhou). Et n'oubliez pas de cliquer sur les affiches pour accéder aux reviews correspondantes.


myfathermarea

21 avril 2008

My father, my lord

myfatherJe suis victime d'une malédiction depuis un moment. Certaines diraient qu'il s'agit de lutins, d'autres du Roi des démons. N'empêche, pourquoi lorsque je peaufine mes posts faut-il qu'il se passe quelque chose sur mon ordi qui me fasse effacer mon post ? Pourquoi est ce que lorsque je suis bien fière de moi pour le contenu, est ce que je dois recommencer et que ça me gave. Autant vous prévenir tout de suite, pour cette review, c'est aussi le cas. Attention, My father, my lord, deuxième ! (clap).

My father, my lord offre une relecture contemporaine du sacrifice d'Abraham (un vieux père très religieux est obligé par Dieu de tuer son fils pour mettre sa foi à l'épreuve, ou un truc comme ça). Et surtout révèle un réalisateur (David Volach) dont le travail s'avère plein de promesses. Epuré et maîtrisé, My father, my lord affiche parfois des plans de toute beauté.

Le film raconte l'histoire de Menahem, petit garçon vivant au sein d'une famille dont la vie est dédiée à l'étude de la Torah. A la fois obéissant aux préceptes que son père lui inculque mais aussi curieux du monde qui l'entoure, Menahem vit paisiblement entouré de parents aimants. une période que le réalisateur voit d'un oeil respecteux et pudique. Mais tout est bousculé quand le drame surgit et les effets déplacés se succèdent jusqu'à créer une overdose de pathos.

Riche et passionnant mais pas sans quelques fautes de goûts, My father, my lord est surtout un très bon premier film, et l'occasion pour le spectateur de découvrir, comme le dit l'affiche, "la nouvelle vague du cinéma israélien".

Sortie sur les écrans le 23 avril 2008

20 avril 2008

L. kiffe Skins

skins_castEt bien sûr, c'est avec un an de retard, et alors que tout le monde m'a répété un million de fois que cette série est géniale, que je découvre Skins. Et pourtant une série anglaise faîte par et pour des jeunes, il y avait de quoi attiser ma curiosité. Vomi, drogues, sexe sont bien sûr au rendez-vous, pour le plus grand plaisir des spectateurs coquins que nous sommes... Skins prend déjà des airs de série culte et de référence pour la nouvelle génération (bah oui, je suis vieille, moi c'était Dawson ma série culte).

Mes coups de coeur ? Le beau et ténébreux Tony (par contre c'est un peu malsain de le trouver aussi sexy parce que c'était quand même l'acteur de Pour un garçon et que là, je viens de prendre un coup de vieux) et la nymphe adorable mais un brin évaporée Cassie.

Le concept en première saison, c'est un épisode, un personnage et ça permet une immersion et une identification plus intenses. Et le plaisir de découvrir des sous-intrigues truculentes. Un point faible ? On découvre très vite que le vrai problème de ces ados c'est leurs parents, une simplification un peu agaçante mais qui apporte aussi une touche de folie (un petit coté "soap") : on se souviendra particulièrement de l'épisode de Chris (qui commence et finit en beauté) ou des géniteurs nymphomanes de la pauvre Cassie.

Une vraie drogue à consommer, comme moi, en shots purs et sans modération ou par petites doses pour planer plus longtemps. Et comme j'ai honte de la métaphore pathétique que je viens de faire, je rentre chez moi tête baissée pour me taper la saison 2.

PS : N'oubliez pas que le casting sera entièrement renouvelé pour la saison 3. Alors savourez bien. Seule certitude pour l'instant, il devrait y avoir la soeur de Tony (que j'adore déjà, une sorte d'Eva Green en belle)... voila qui nous promet des moments rock'n'roll.

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19 avril 2008

La marea

la_mareaL'avantage de La maréa c'est son pitch, à la fois simple et classique (on sait par avance où on va et vraisemblablement comment on va y aller) : une femme perd dans un accident de voiture son mari et son fils, pour se retrouver, elle tourne le dos aux soutiens familiaux et se réfugie dans une cabane de vacances sur le bord de la mer. J'annonce aussi, tout de suite la couleur : c'est un film principalement muet, rythmé par le bruit des vagues et du vent. ce qui pourrait participer au concept mais ne fait, en fait, qu'ostraciser celui ci. Car on a déjà vu des métrages traiter du travail de deuil, de façon beaucoup plus accessible et beaucoup touchante.

Car le comportement semi-autistique de cette femme, pousse le spectateur à la plaindre tout d'abord, puis à la mépriser. Le propos, enfin, touche au summum du kitsch quand, dans une scène dramatique comme on n'en fait plus, les menstruations (ou fausse couche, ou autre traînée de sang sortant de ses profondeurs) sont associées à la marée, et aux vagues. Dans un délire métaphorique sur le cycle (de la vie, de la femme,...) qui fait tomber le spectateur déjà assoupi dans un bad trip très profond.

Film anti féministe par excellence, dans le fond (qui voit la femme plus comme une mère que comme une femme, d'ailleurs elle ne pleure que son fils... bravo !! bravo à la femme matrice !!), et super "branlette intellectuelle" sur la forme, La maréa n'est décidément pas mon coup de coeur de la semaine.

Sortie sur les écrans le 23 avril 2008

17 avril 2008

Les sorties du mercredi 16 avril

Je n'en ai pas vu grand chose mais j'ai certainement vu le meilleur. je vous invite donc à découvrir les deux bijoux de la semaine, en cliquant sur les affiches correspondantes et en filant ensuite dans la salle obscure la plus proche.

whateverploy

16 avril 2008

Whatever Lola wants

whateverIl m'en aura fallu du temps pour voir ce film que tout le monde a déjà encensé. Je remercie donc Pathé (et surtout Laurent) de m'en avoir donné l'occasion.

Comme tout le monde le sait Whatever Lola wants est un film sur la danse orientale. La jeune (25 ans ce n'est pas vieux) Lola habite à New York et pratique le métier familial (postière) tout en rêvant de pouvoir un jour vivre de sa passion: la danse. Elle fait la rencontre du beau, et égyptien, Zack et c'est le grand amour jusqu'à ce que celui la quitte brutalement et retourne dans son pays. Poussée par un élan de fougue (ou de folie) Lola quitte tout et part le rejoindre. Seulement, une nouvelle fois éconduite, elle se met à la danse orientale et sa vie change radicalement.

Whatever Lola wants m'a fait pensé à Caramel, ce très beau film libanais de Nadine Labaki sur un salon de beauté à Beyrouth. Car c'est avant tout un film de femmes. Loin d'associer, comme la majorité de films sur la danse (les Dirty dancing et autres Flashdance, Sexy Dance et consorts) un homme à l'histoire, comme professeur ou "fin en soi". Ici, l'homme n'est qu'un prétexte, il représente une destruction qui permet à Lola (sublime Laura Ramsey) de se recontruire par la danse. C'est aussi un regard différente et féminin (bien que le réalisateur soit un homme, on ne voit le pays que par le regard des femmes : l'étrangère exotique et la danseuse désavouée) sur un pays qu'on connait surtout pour ses règles masculines machistes. Comme dans Caramel, les femmes sont l'espoir et la respiration du pays, ce qui permet aussi au spectateur français de se libérer un peu des clichés racistes (ce qui ne fait pas de mal).

A propos de la danse, c'est tout simplement magnifique. Sensuelle mais jamais vulgaire la danse orientale fait ressortir l'âme des femmes qui la pratique et on est impressionné de voir Laura Ramsey la maîtriser avec autant d'aisance. Voila qui va sûrement faire exploser dans les mois à venir le taux de fréquentation des cours de danse orientale, moi j'vous l'dis.

En tout cas, un beau film, léger sans être anodin, pas naïf mais courageux qui fait voyager mais aussi réfléchir. Et un coup de coeur pour le duo de comédiennes/danseuses : Carmen Lebbos et Laura Ramsey.

Et à l'occasion de la présentation du film à quelques bloggeurs (mais pas moi, j'pouvais pas !), des question ont été posées au réalisateur (Nabil Ayouch) et à la chorégraphe du film (Mélinda Gillet). Pour voir les réponses c'est ici, ici et ici.

Sortie sur les écrans le 16 avril 2008

15 avril 2008

Ploy

ployAprès Vagues invisibles et Last life in the universe, le réalisateur thaïlandais Pen-Ek  Ratanaruang, signe Ploy, chronique amoureuse et vrai regard sur le couple, le vieillisement de celui ci et la fidelité. Des thèmes universels mais traités à la sauce Ratanuruang ça donne un voyage brumeux et sensuel (mais bizarrement sensuel, dans le sens où ce sont les corps et ce qu'ils font qui le sont, mais que ceux ci se déplacent et se touchent dan sun univers plutôt froid et anguleux), où rien n'est simple tant la réalité et le rêve sont intimement mêlés. C'est bien simple, à la fin du métrage il est impossible de savoir ce qui pourrait faire parti d'une réalité subjective ou pas. Les personnages sont comme des fantômes, et ceux qui semblent fantasmés (comme le "couple" femme de ménage-barman, aux scènes d'une beauté surprenante) sont aussi réels et aussi transparents que le couple initial.

Pour raconter brièvement l'histoire, le film commence alors qu'une belle et mystérieuse jeune femme, Ploy, fait la rencontre d'un homme plus âgé dans le bar d'un hôtel. Celui-ci est très vite sous le charme juvénile de la jeune femme et lui propose de monter dans sa chambre le temps de se rafraîchir et de se reposer avant son rendez-vous, plus tard dans la matinée. Mais lorsqu'ils montent, Ploy fait la connaissance de la femme du monsieur dans la chambre. Le trio insolite et l'enfermement provoqueront l'éclatement du couple, mais aussi diverses réflexions sur l'amour et ce qu'il devient après les années. S'entremêlent aussi diverses intrigues parallèles, principalement ce qui semblent être les rêves des personnages assoupis.

Allez donc voir Ploy, c'est beau, c'est fort, c'est envoutant, c'est magique, c'est sensuel en diable mais ça reste sérieux. Vous n'avez aucune raison de le rater.

Sortie sur les écrans le 16 avril 2008

14 avril 2008

La folie MySims à la maison

mysimsSuite aux bons conseils d'ElooOO°° et à la baisse du prix du jeu (et seulement de celui là, hein, ça se saurait si les jeux de wii étaient moins chers, grrr), me voilà pourvue samedi soir d'un nouveau jeu pour ma console préférée (avec ma DS, et vive Nintendo !!!) : MySims. J'en avais entendu tout et son contraire à sa sortie et c'est principalement pour cela que j'avais ralenti l'achat.

Et bien après plus de 5 heures de jeu interrompues dans l'après midi de dimanche, j'ai enfin mon propre avis et dire bien fort : MySims c'est de la bombe !! Car même si je veux bien admettre qu'une fois toutes les tâches accomplies et différents niveaux gagnés, on n'a pas forcément envie d'y revenir mais bon sang qu'est ce que c'est bon le temps que ça dure. Il agit comme un shot décompressant (avec les petites musiques très kawaii, d'ailleurs dans le monde merveilleux des MySims TOUT est très kawaii), le vidage de tête mérité et en plus gratifiant du week end.  Même plus intéressant que les Sims classiques, qui finissaient à être de vraies plaies à manger et à dormir tout le temps (ici ce n'est pas le cas), il propose un scénario aussi plus ludique (de ramassage des essences et de constructions de meubles et de maisons un peu comme des bon vieux Lego mais dans la télé).

Pas du tout un jeu de gamer hardcore donc (m'enfin c'est un jeu sur wii et sur DS alors je vois pas trop un gamer s'y mettre), mais bien un bon jeu des familles comme on les aime. C'est simple, avec Trauma center c'est aujourd'hui le jeu auquel j'ai le plus joué (et ce n'est pas fini). Je le conseille donc aux filles de tout âge, fans d'Hello Kitty ou gothiques convaincues (car on peut façonner la ville à son image et qu'un large choix gothique est proposé par le jeu). je regrette seulement, comme tout le monde, qu'il n'existe pas de mode en ligne. Une vraie déception, d'autant que c'était un peu une évidence mais bon... N'hésitez pas à vous laisser tenter quand même !!

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