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L. aime le cinéma
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21 avril 2008

My father, my lord

myfatherJe suis victime d'une malédiction depuis un moment. Certaines diraient qu'il s'agit de lutins, d'autres du Roi des démons. N'empêche, pourquoi lorsque je peaufine mes posts faut-il qu'il se passe quelque chose sur mon ordi qui me fasse effacer mon post ? Pourquoi est ce que lorsque je suis bien fière de moi pour le contenu, est ce que je dois recommencer et que ça me gave. Autant vous prévenir tout de suite, pour cette review, c'est aussi le cas. Attention, My father, my lord, deuxième ! (clap).

My father, my lord offre une relecture contemporaine du sacrifice d'Abraham (un vieux père très religieux est obligé par Dieu de tuer son fils pour mettre sa foi à l'épreuve, ou un truc comme ça). Et surtout révèle un réalisateur (David Volach) dont le travail s'avère plein de promesses. Epuré et maîtrisé, My father, my lord affiche parfois des plans de toute beauté.

Le film raconte l'histoire de Menahem, petit garçon vivant au sein d'une famille dont la vie est dédiée à l'étude de la Torah. A la fois obéissant aux préceptes que son père lui inculque mais aussi curieux du monde qui l'entoure, Menahem vit paisiblement entouré de parents aimants. une période que le réalisateur voit d'un oeil respecteux et pudique. Mais tout est bousculé quand le drame surgit et les effets déplacés se succèdent jusqu'à créer une overdose de pathos.

Riche et passionnant mais pas sans quelques fautes de goûts, My father, my lord est surtout un très bon premier film, et l'occasion pour le spectateur de découvrir, comme le dit l'affiche, "la nouvelle vague du cinéma israélien".

Sortie sur les écrans le 23 avril 2008

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