Comme ton père

Sortie cette semaine d'un film qui a été mon coup de gueule de la semaine dernière... Une semaine quand même pour que je me calme et que je puisse en parler sans devenir toute rouge et pousser des hurlements hystériques (comme Joe Dalton). C'est aussi le premier film où Gad Elmaleh n'est pas drôle et je dois avouer que, sur ce point là, je n'ai pas été déçue : oui, il n'est pas drôle mais en plus il s'avère assez crédible en père humain, petit escroc qui finit dans une galère qui le dépasse.

Et là, vous ne comprenez plus pourquoi je suis aussi remontée. Mais c'est assez simple en fait : un scénario débile qui ne mène à rien ou à une banalité (comment je me suis rendu compte que mon père était un homme et pas un superhéros). Et l'horripilant faciès de Jules-Angelo Bigarnet : THE tête à claque de moins de 18 ans. Mais ce n'est pas le seul à atteindre des sommets de nullité, Richard Berry s'avère à ce petit jeu très bon (ou mauvais c'est selon).

Le plus grave défaut c'est quand même l'absence totale d'empathie entre les personnages et les spectateurs.
Et cerise sur le gâteau, ce film est basé sur la propre enfance du réalisateur... un nom que je n'espère pas revoir de sitôt dans les salles de cinéma (oui, je sais que je suis méchante mais trop c'est trop).

Sortie sur les écrans le 12 décembre 2007